• Sénégal
  • Hydraulique
  • Résilience climatique
  • Terrassement

BARRAGE HYDROÉLECTRIQUE DE SAMBANGALOU

⧭ Sambangalou, Sénégal

Maître d’ouvrage : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG)
Groupement constructeur : VINCI Construction Grands Projets, VINCI Construction GeoInfrastructure et Andritz Hydro

3 millions
de m³ de matériaux excavés
1.3 million
de m³ de béton compacté roulé
108 mètres
hauteur du barrage
15
nationalités

Le projet

Ce barrage hydroélectrique permet la production d’énergie renouvelable, l’irrigation des terres agricoles, la promotion de la pisciculture dans le fleuve, ainsi que le contrôle du front salin dans le fleuve Gambie.

Il fournit une puissance installée de 128 MW et un productible annuel de 400 GWh. Il est constitué d’un réservoir d’une superficie de 188 km² situé entre le Sénégal (18%) et la Guinée (82%) avec un volume de 4 milliards m³.

La solution apportée

Ce premier grand barrage hydroélectrique construit au Sénégal permet de délivrer une énergie verte et décarbonée aux populations bénéficiaires. Il représente plus de 7% de la puissance électrique installée dans le pays et améliore encore la part, déjà élevée (plus de 30%), des énergies renouvelables dans son mix électrique.

L’électricité produite est distribuée à travers le réseau électrique d’interconnexion, qui relie les 4 pays membres de l’OMVG : Sénégal, Guinée, Guinée Bissau et Gambie.

Le challenge

Le plus gros challenge a été de gérer l’aspect logistique du chantier dans la région de Kédougou, avec un enjeu clé de préparation et d’anticipation. Le chantier a été compliqué, sur une base vie isolée avec des travaux dans la jungle.

Focus Environnement

En concertation avec l’ingénieur-conseil de l’OMVG, le consultant environnemental et social des bailleurs (ERM) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), nous avons travaillé pour définir les meilleures solutions de restauration de l’habitat des chimpanzés, garantir l’application des mesures de préservation de la biodiversité lors de la réalisation du projet et l’accompagnement de mesures de restauration du Parc National du Niokolo-Koba, un des derniers sanctuaires d’animaux sauvages en Afrique de l’Ouest.